Susanna Bott était ma mère. Mais bien avant celà, elle avait commencé à peindre dans son plus jeune âge. Élevée et éduquée à Londres, avant de s’installer en France dans les années 60, elle n’abandonna jamais sa passion, qui évolua à travers les étapes de sa vie. Après son départ en 2018, le deuil et le manque vécus ont provoqué le désir de me reconnecter à elle d’une manière particulière: la quantité mais surtout la qualité du travail qu’elle avait laissé derrière elle devinrent une source d’inspiration unique, qui ne s’est pas tarie. En façonnant des compositions minérales issues des formes et couleurs de ses peintures à l’huile des années 70, un dialogue avec elle prenait forme, naturel et organique. J’y trouve depuis une paix et un réconfort mêlée à une immense gratitude.