Je suis fasciné par cette matière pour plusieurs raisons: La cire d‘abeille est à la fois imputrescible, et combustible. Elle peut se transformer à l’infini, ainsi que conserver une empreinte éphémère pour très longtemps. Son odeur est envoûtante, à la fois protectrice et primitive. Avec cette substance organique très malléable, je moule et reproduit des plumes spécifiques, en des empreintes/ multiples entièrement constituées de cire. Ces multiples sont alors réunis en un mouvement de vol, ou plutôt d’élévation. La lumière traverse leur nature diaphane, fixant le Volatil en un nouveau langage. Fragiles et vulnérables, les empreintes de cire sont devenues des icônes du vol, et de leur archétype premier : ces expériences sont nées dans les cendres chaudes du Phénix.